Historique
|
|
Recherche:
Gabriel Deschambault (2008)
|
Évolutions
La construction est complétée en 1896 avec
l'aide du constructeur Onésime Martineau.
Le 24 nov. 1907 le curé Auclair fait un bilan devant
Mgr Bruchési : L'hospice, qui est géré
par 30 religieuses, accueille 51 garçons et 53 filles
orphelins et orphelins, 15 hommes et 43 femmes agées.
Un
prolongement à l'arrière de l'édifice
sera construit vers les années 1930.
L'immeuble est vacant à partir de 1977 avant d'être
racheté par les "Développements Rachel-Julien",
dirigé par Denis Robitaille, en 1996. Il
sera converti en condos par la suite. Des transformations
ont légèrement affecté son aspect extérieur
qui reste reconnaissable cependant. À l'intérieur
on retrouve encore des éléments D'origine
au niveau des rampes d'escaliers.
|
Recherche
: Lorne Huston (2009)
|
L'hospice Auclair raconté par l'abbé Élie-J.
Auclair
|
Nous
aimerions vous partager ce qu'à écrit
l'abbé Élie-J.Auclair sur la fondation
de l'hospice Auclair.
Avant de commencer, voici un résumé de l'homme
:
Il naît à Montréal, le 1e juillet 1866.
Fils de l'avocat Élie Auclair et de Caroline Leclerc.
Orphelin de père avant sa naissance, il est recueilli
par son oncle, le curé Magloire
Auclair de Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
Après son grand séminaire à Montréal,
il fut ordonné prêtre, dans l'église
Saint-Jean-Baptiste de Montréal, le 15 août
1891. Il partit tout de suite pour Rome, où il étudia
et prit ses grades de docteur à la Propagande et
à l'Apollinaire. Il passa ensuite un an à
l'École des Carmes, à Paris, suivant les cours
de lettres de l'Institut Catholique et de la Sorbonne. Revenu
à Montréal en 1896, il exerça le ministère
à Saint-Jean-Baptiste et à Saint-Joseph (1896-1900).
Il fut professeur de Belles-Lettres au Séminaire
Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke, il fait ensuite
du ministère à la cathédrale de Montréal,
tout en étant directeur de la Semaine Religieuse
de Montréal et secrétaire de la Revue canadienne.
À l'automne de 1922, l'abbé Auclair quitte
définitivement l'archevêché de Montréal
pour Saint-Polycarpe dans le comté de Soulanges.
Il décède à l'hospice Morin, rue de
Saint-Vallier, le 7 juin 1946.
Il a écrit de nombreux ouvrages sur l'histoire de
femmes et d'hommes qui ont marqué le patrimoine religieux
du Québec : Vie de Mère Caron, Histoire des
Surs de Sainte-Anne, Mère Catherine-Aurélie,
Histoire des SS. de Miséricorde de Montréal,
Histoire de Mgr John Forbes, Le curé Labelle, Jeanne
Mance dans Les Fêtes de l'Hôtel-Dieu.
Il a surtout écrit en 1924, une monographie sur la
paroisse Saint-Jean-Baptiste (de 1874 à 1924) dans
lequel il raconte entre autres la fondation de l'hospice
Auclair. Il a aussi écrit un Compte-rendu des noces
d'or de Saint-Jean-Baptiste (en 1924).
Son oncle, le curé Magloire Auclair, est le fondateur
de l'hospice qui perpétue son nom. Celui-ci a surtout
été le troisième curé de la
paroisse Saint-Jean-Baptiste de 1880 à 1911. Il a
aussi mené de front deux autres grandes uvres
: l'école Saint-Jean-Baptiste et la chapelle du Sacré-Cur.
C'est dans ces termes que l'abbé Élie-J. Auclair
raconte la fondation de l'hospice Auclair :
" Dans ses visites de paroisses et dans ses courses
aux malades, le zélé curé Auclair avait
souvent constaté que, dans sa paroisse
il y
avait bien des éprouvés, de vieux infirmes
des
pauvres connus ou cachés. Il pensa à fonder
un hospice pour leur donner asile. Le 20 mai 1893, il écrivait
à Mgr
Fabre pour lui demander la permission de travailler
à cette fondation
Mgr l'archevêque voulut
bien acquiescer à cette demande.. Il fallut
s'assurer
le concours d'une communauté religieuse. M. le curé
s'adressa aux Surs
de la Providence, à la Mère Godefroy
supérieure
générale. Mère Godefroy accepta
Le
1er juillet 1894, avait lieu la cérémonie
de la bénédiction de la pierre angulaire.
Mgr Fabre la présida et l'abbé Rouleau, de
Sainte-Thérèse, y prononça un éloquent
discours. Ce fut, cet hospice, l'un des premiers édifices
construits, à Montréal, en ciment et en pierre,
complètement à l'épreuve du feu. M.
l'architecte Casimir Saint-Jean dirigeait les travaux, et
M. Onésime Martineau fut l'un des principaux entrepreneurs
Le
24 octobre 1896, c'était la bénédiction
solennelle. Mgr
Émard célébra à église
une messe pontificale, à laquelle Mgr
Langevin prêcha. On se rendit ensuite au nouvel
hospice et le vénérable Mgr
Laflèche (Mgr Fabre était en Europe) présida
aux rites de la bénédiction " de la maison
des pauvres ". D'importants personnages du monde laïque,
M.
Chapleau, lieutenant-gouverneur, M.
Flynn, premier ministre, M.
Taillon, M. Beaubien, M. le
juge Baby, M. le
juge Gill
Un banquet fut ensuite servi dans la
grande salle de l'édifice nouveau
C'est à
ce banquet du 24 octobre 1896, jour de la Saint-Magloire,
que M. le juge Gill
proposa publiquement, après
un discours vibrant du curé, de donner son nom à
l'hospice né de son zèle
L'hospice Auclair
était fondé ! Il devait en coûter à
la paroisse au-delà de 150,000 piastres. "
L'histoire ne mentionne pas si les résidents de l'époque
ont participé à ce banquet cette journée-là.
Mais dans un autre ouvrage (4), il y est mentionné
que : " lors de la bénédiction de Mgr
Laflèche, étaient présentes les premières
dames patronnesses, organisées en association par
Mme Gill et des RR. Surs de la Providence. On dit
que quelques années plus tard, il dut céder
son hospice à la Communauté. Bien que cessant
d'être paroissial, l'hospice Auclair a rendu d'immenses
services à la paroisse, respectant ainsi scrupuleusement
les intentions de son fondateur. "
En
cliquant sur ce lien, vous accéderez à
la page de notre bulletin d'hiver 2009-2010, consacré
ce témoignage.
|
Références :
1) http://www.chlapresquile.qc.ca/archives/fonds-privees/fonds-auclair.html
2) http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebecHistory/encyclopedia/eliejauclair.htm
3) Élie-J. Auclair : " Saint-Jean-Baptiste de
Montréal-Monographie paroissiale-1874-1924 ".
Québec, 1924.
4) " 75 ième anniversaire-Paroisse St-Jean-Baptiste-
Notes brèves sur la paroisse aux trois églises
". 1949.
|
Recherche:
Diane St-Julien |
Iconographie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mis à jour le :
1-feb-15
|
© 2007 SHGP - Société
d'Histoire du Plateau-Mont-Royal
|
|